Malgré les amarres

Dans certains endroits, l'écologie est devenue réalité et ça se passe plutôt bien. Alors pourquoi pas ailleurs ? Pourquoi pas chez nous ?

Le coup de cœur  de l’éditrice

Le manque de volonté publique d’imposer, de choisir et de mener des politiques écologiques – à l’instar de l’ouverture prochaine de la plus grande mine de lithium en France dans l’Allier – est non seulement un non-sens mais il est d’autant préoccupant que nous allons rendre une planète dans un état déplorable aux générations futures.

L’écologie est le seul mode de vie et de pensée résilient, juste et durable à tous les niveaux de la société. C’est aussi une réponse à la beauté que la nature nous offre, à la magie du vivant et à notre devoir moral d’entretien, de préservation et de sauvegarde.

En plus de nous rappeler cet engagement, cette fiction illustrée montre qu’un tel monde est possible, même à grande échelle si nous acceptons d’adapter et de faire évoluer notre mode de vie et de travail, nos réflexion, nos loisirs, etc. J’ai eu un coup de cœur pour le travail créatif, graphique, original et insolite de Nicolas Piroux. Sans être un état des lieux ni un catalogue de mesures, encore moins un plaidoyer militant, il réussit à faire changer le regard et nous bouleverse dans nos certitudes. Ici l’écologie, par le biais de la fiction, est mise en musique à tous les étages de la société et de l’individu en utilisant à la fois les mots mais surtout l’image : 32 illustrations originales, 20 cartes originales, 212 photos.

Qui est Nicolas Piroux ?

Nicolas Piroux est graphiste, photographe et plasticien. Il a créé, à partir de matériaux récupérés, trente-trois « têtes ». Ces totems constituent le fil rouge de ce bike trip qui donne à voir et à penser la sobriété. Il est également lauteur de la série Mais où est donc Pompon ? (Hazan/musée dOrsay, 2019) et de Mais où est donc Hippo ? (Hazan/musée du Louvre, 2017).

216 pages – 230 x 190 mm / Parution : 30 juin 2025

ISBN : 978–2494–830–103 / Prix public TTC : 27 €

 

Un livre insolite et hybride par un créateur inclassable

En deux mots

Ce récit largement illustré met en scène une société qui a tout misé sur l’écologie. Le résultat – un quotidien confortable, dune qualité incomparable avec de nouveaux réseaux de partage et dentraide – est loin de toutes les représentations stéréotypées et erronées.

Mais quest-ce qui nous retient alors de passer à lacte pour changer nos modes de vie et dorganisation collective ? Comme le héros, nous sommes aux prises avec des injonctions de progrès, de technologie, de consumérisme, tiraillés entre résignation et transformation.

Il est urgent de se libérer de ces carcans pour enfin vivre, travailler, aimer, réfléchir autrement pour que dautres puissent encore, après nous, poursuivre laventure. Malgré les amarres est une fiction joyeuse qui bouscule nos certitudes et propose dautres possibles, même à grande échelle.

Au fil des mots et des images souvent drôles, parfois sarcastiques mais toujours justes, le lecteur voyagera de découvertes en surprises, d’étonnement en fascination, de doutes en interrogations.

  • Une iconographie somptueuse : 32 illustrations et cartes originales, 212 photos.

L’auteur

Nicolas Piroux est graphiste, photographe et plasticien. Il a créé, à partir de matériaux récupérés, 33 « têtes ». Ces totems constituent le fil rouge de ce bike trip qui donne à voir et à penser la sobriété. Toutes les illustrations, les cartes, les photos et les montages sont de sa création. Il en résulte un harmonieux méli mélo drôle et cohérent, qui fait sens et qui inspire.

Déjà parus : la série Mais où est donc Pompon ? (Hazan/musée d’Orsay, 2019) ; Mais où est donc Hippo ? (Hazan / Musée du Louvre, 2017).

 

Dans le détail

L’île aux Têtes – de son vrai nom l’île du Croissant – est « connue » pour ses têtes, sortes de petits totems faits d’assemblages de matériaux de récupération. On les retrouve ici et là, déposés un peu partout mais on n’en connait ni l’origine ni l’histoire ni les créateurs. Connue est quelque peu surfait : à l’exception de quelques amateurs d’art brut, personne ne vient séjourner sur l’île aux Têtes.

Passionné d’art brut, journaliste pour une revue culturelle, notre héros doit livrer un article sur les fameuses têtes. Profitant de quinze jours de vacances, il vient découvrir celles qu’il n’a alors vues qu’en photo et les lieux où elles ont été trouvées, rencontrer leur dépositaire et enfin s’imprégner de l’ambiance. 

De découvertes en surprises, d’étonnement en fascination, il va se prendre au jeu et mener une quasi enquête pour révéler le créateur de ces œuvres. Au cours de son bike-trip, il s’apercevoit que cette île est non seulement très en avance en matière d’écologie, dans tous les domaines, mais qu’en plus on y vit très bien. Il comprend aussi que pour ne pas faire marche arrière, pour maintenir une vie écologique et respectueuse de l’environnement et de l’humain, il faut une volonté affirmée, une vigilance de tous les instants et des changements de mentalité majeurs. 

Écologiste « modéré » à son arrivée, dans quel état d’esprit repartira-t-il ? Convaincre son entourage de s’adapter et de faire évoluer les choses ? Changer de vie ? S’installer sur l’île ? Rien n’est acquis mais rien n’est pour autant prédéterminé. 

Faire communauté autour de la BIBLIO-diversité

Des lecteurs et lectrices engagé·e·s

Les Mots qui portent souhaite redonner au livre sa valeur de bien collectif. À ce titre, nous avons réuni des lecteurs et des lectrices qui ont rendu la publication de cet ouvrage possible. Qu’ils et qu’elles en soient sincèrement remercié·e·s ! Des personnes attachées à la bibliodiversité qui s’engagent, à nos côtés, pour la préserver.

Jean C., Sandra, Laurent A., Thierry B., Éric B., Frédérique R. B., Isabelle C., Christian C., Vincent C., Bénédicte, Éric C., Anne-Marie, Sandrine, Noémie, Jacques D., Annie, Nicolas D. E., Sylvain, Marine, Laurent F., Frédérique F., Laïs, Thierry F., Mélanie, Anne, Béatrice G., Marc, Claire, François L., Béatrice M. K. Médiathèque de Rouffignac, Nicolas M., Laura, Olivier, Claudine, Thierry P., Monique, Isabelle F. P., Lorraine, Tom, Françoise D. P., Léna, René, Isabelle P. L., Véronique, Dominique, Robert, Georges, Louis, Sylvie.

 

 

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    Contributeurs

    La région Auvergne-Rhône-Alpes a choisi de soutenir la parution de ce livre. Nous lui en sommes reconnaissants.

    Nous avons associé des lecteurs et des lectrices à cette publication. Démarche originale et insolite en écho avec les valeurs et la philosophie des Mots qui portent mais aussi avec le contenu et la forme de Malgré les amarres.

    Les commentaires de nos lecteurs et lectrices

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    Qui mieux qu’une correctrice pouvait nous donner un premier avis sur cet ouvrage ?  

    « Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer et d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs ? C’est ce que le protagoniste nous propose : chevaucher un vélo et partir dans une aventure folle. Les personnages qu’il croisera sur son chemin seront hauts en couleur, sincères, déterminés, prêts à tout parfois ; les totems seront son jeu de piste, de la recherche à la compréhension ; les défis écologiques seront des questions omniprésentes… C’est un livre qui possède de nombreux atouts. On réfléchit aux enjeux environnementaux, on rit des situations, on admire l’engagement de certaines personnes, on tremble devant les agissements excessifs… On vit, tout simplement ! Je recommande vivement ce voyage ! » Claudine Moulloud, Faute de temps, 16 mars 2025.

    Ce qu’en dit la presse