Qui ne consent doit mourir

La parole et le consentement des femmes ont toujours été ignorés. Cyrielle Gau signe ici une émouvante épopée témoignant de la longue nuit imposée aux femmes pendant plusieurs siècles qui commence enfin à se dissiper aujourd'hui.

Cette histoire est pour vous si :

  • Vous aimez les intrigues où s’enchevêtrent Histoire et fiction, celles qui se situent à la croisée des sujets de société actuels et celles qui abordent le féminisme, l’écoféminisme, la sororité, etc.
  • Vous aimez les récits qui s’appuient sur des sources historiques fiables et riches.

Le mot de l’éditrice

Dans tous les milieux, des voix s’élèvent pour demander une loi intégrale contre les violences faites aux femmes. Pendant ce temps, les plaintes continuent de s’accumuler dévoilant une société gangrenée par le sexisme et le privilège de la masculinité. Le sexisme ordinaire est omniprésent. Il est enraciné dans notre culture. D’abord l’éducation, bien sûr l’école, mais aussi chaque mot, chaque idée, chaque prise de conscience contribueront à briser la chaîne qui commence par le sexisme et finit par l’agression. L’histoire que nous livre Cyrielle Gau s’inscrit dans cette démarche. Une démarche originale et romanesque. En rendant hommage aux générations de femmes qui précèdent, témoignant de leurs luttes, de leur courage, elle nous touche, nous rappelle notre lien avec la Terre et parvient ainsi avec ses mots à porter leurs voix jusqu’à nous. Et pour les générations à venir.

L’auteure

Cyrielle Gau est l’auteure d’un premier roman Outre-mère inspiré d’un long séjour en Nouvelle-Calédonie. À son retour elle a ressenti le besoin  de mettre en mots des émotions diverses face à l’éloignement extrême et la beauté d’une terre inconnue. Toute son actualité ici ET/OU ICI !

236 pages – 123 x 205 mm / Parution : 25 août 2025

ISBN : 978–2494–830–158 / Prix public TTC : 20 €

L’histoire en pointillé

En 2020, Emma est victime de violences conjugales et se retrouve dans un service de réanimation. La fiction se mêle ensuite à des périodes emblématiques de la lutte des femmes. Du Moyen Âge à #Metoo, des chasses aux sorcières de la Renaissance à la Révolution, de la Grande Guerre au mouvement écoféministe, les violences faites aux femmes se reproduisent.

Quels que soient leurs prénoms – Emma, Héloïse, Émeline, Lison –, quelle que soit l’époque, ce sont les mêmes femmes, le même courage, la même détermination à exister et à se faire respecter. La violence domestique, la domination masculine, la solidarité entre femmes résonnent à travers les siècles, mettant en évidence les inégalités et les combats. Leurs aventures et la triste litanie de leur destin soulignent les défis et les luttes auxquels elles sont confrontées.

Malgré des pages sombres, le récit s’achemine vers un accomplissement, grâce à la vie qui se renouvelle, aux liens qui relient les êtres vivants entre eux et à la Terre. Dans le même temps, il interroge sur les répétitions de l’Histoire et les solutions pour en sortir.

L’auteure

Cyrielle Gau est l’auteure d’un premier roman, Outre-mère (2020) inspiré d’un long séjour en Nouvelle-Calédonie. À son retour en métropole, elle participe à des ateliers d’écriture dirigés par Mireille Pochard et travaille notamment sur la nouvelle et le détournement de contes.

Aujourd’hui, elle signe une émouvante épopée témoignant de cette longue nuit imposée aux femmes pendant plusieurs siècles et un roman original serti d’une écriture fluide et sensible.

Elle vit actuellement entre le Var et la Lozère.

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    • Merci infiniment à Danielle, la première lectrice qui nous a partagé son retour de lecture ! Le voici : «Un roman passionnant ! Un thème totalement d’actualité et qui pourtant court à travers différentes époques. Des références historiques qui enrichissent le propos sans alourdir le fil romanesque. Des femmes attachantes et touchantes qui illustrent la thématique annoncée. Un livre qui donne la force de lutter pour que cela change. Un plaisir de lecture en suivant la belle écriture, sensible, claire, juste de Cyrielle Gau. Un véritable coup de coeur. » Danielle S./ 14 septembre 2025.
    • « Passionnant, je ne l’ai pas lâché jusqu’à la dernière page ! » Habiba D. / 22 septembre 2025.
    • « (…) C’est une ode féministe, une célébration des femmes prises dans des contextes politiques qui les enferment, comme prisonnières de leur époque, mais qui trouvent malgré tout des moyens de résister. Ces récits s’additionnent et se répondent. Chaque voix, qu’elle vienne du Moyen Âge, de la Révolution, de la Grande Guerre ou du présent, est rendue avec une précision littéraire et historique impressionnante. On y croise des femmes qui m’ont bouleversée, d’autres qui m’ont arraché des larmes. Toutes m’ont permis d’affiner mon regard sur la réalité du parcours féministe et sur la question du consentement, qu’il est enfin possible de nommer comme une affaire politique et vitale (…) La force du livre tient à cette éthique du désir qu’il affirme nettement : le silence ne vaut jamais accord, et le refus a une valeur pleine (…) » Diana / 20/09/2025 / Une passionnée des mots qui partage ses lectures sur Instagram. Découvrez l’intégralité de la chronique consacrée à Qui ne consent doit mourir ICI. Merci Diana ! Septembre 2025
    • « (…) La plume de Cyrielle Gau jongle avec les situations, tour à tour hachurée au scalpel lorsque l’effroi envahit la scène de crime, puis lyrique lorsque la compassion ou l’amour des humains se fraie un chemin qu’on croyait obstrué à jamais (…) » Bertandoulefifre – Babelio / 16 septembre 2025. Retrouvez l’intégralité des chroniques ICI.
    • « Attirée et intriguée par la très belle couverture, perturbée par la force du titre, j’ai acheté le livre de cette auteure que je ne connais pas. Cyrielle Gau illustre d’histoire en histoire, de personnages en personnages, d’époque en époque, le rapport des hommes aux femmes. Elle ponctue ce constat par un féminicide en plein covid et nous emmène nager dans les eaux intemporelles d’un coma qui unira tout l’hôpital autour de la jeune victime. En connexion constante avec la Nature, l’auteure nous enchante par ses descriptions, la poésie de son écriture, et la précision de chaque mot choisi avec amour. Très bien documenté, ce roman rappelle la situation des femmes au cours des siècles, pour mieux comprendre que le combat est loin d’être gagné. » Anne D. / 23 septembre 2025.

    Ce qu’en dit la presse