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Panier

Il n’inflige pas de punition corporelle, mais relit et corrige les textes avant impression.

Correction et maison d'édition

Merci à Claudine pour sa contribution.

La confiance règne !

Le correcteur vérifie tout… Bien évidemment, il traque les erreurs d’orthographe, de grammaire, de syntaxe. Mais pas seulement ! Il contrôle les éléments historiques, géographiques, par exemple. Il pointe également les incohérences.

Orthographe, grammaire et syntaxe…

… sont ses dadas. Non, le correcteur ne sait pas tout, mais il sait où chercher. Il possède dans sa boîte à outils des dizaines d’ouvrages de référence. Il visite des sites Internet fiables jusqu’à obtenir des réponses lorsque cela s’avère nécessaire. Et il ne cesse ses quêtes avant d’avoir trouvé !

Histoire d’en rire

Le correcteur examine chaque date et chaque élément cités. Peut-être que les lecteurs ne maîtrisent pas cette période historique et que ce que l’auteur avance est vrai, mais, parmi eux, un saura et celui-ci ne doit pas être déçu. Il en est de même concernant les lieux…

Incohérence

L’ennemi juré ! Si, à la page 15, l’allée qui conduit à la maison compte 17 platanes, on ne doit pas avoir 15 platanes à la page 42… Sinon, le lecteur est inquiet : que s’est-il passé ? Ces deux platanes ont-ils été abattus ? Ont-ils été malades ? Le correcteur est là pour rassurer le lecteur. Et si l’officier de police judiciaire se rend sur les lieux d’un crime en 5 minutes, toutes sirènes hurlantes : la distance est-elle réalisable en 5 minutes ? Est-ce sensé ? Bien sûr, le correcteur ne saute pas dans sa voiture pour vérifier, il a besoin de ses points de permis !

Le correcteur facilite la lecture.

Le lecteur doit saisir immédiatement ce qu’a voulu signifier l’auteur. L’écrivain crée, imagine, façonne, sublime, convie… tandis que le correcteur, lui, est une sorte de garde-fou…

Le correcteur est redouté !

Il n’a pourtant rien de redoutable. Les auteurs sont inquiets lorsque l’éditeur leur annonce que leur texte part chez le correcteur. Remettre son bébé à un inconnu, un sauvage peut-être, un barbare ou un monstre. Le texte reviendra-t-il tout raturé, tout abîmé ? Pas d’inquiétude, l’éditeur confie la correction à un être sensible… qui admire profondément l’auteur et qui respecte son texte à l’extrême !

Claudine Moulloud, Faute de temps